La semaine de la solidarité internationale au lycée JOLIOT CURIE d’OIGNIES.

D’abord Anne Lescieux, la présidente de l’association Laafi Bala Mut' est venue présenter le Burkina Faso aux élèves du lycée de OIGNIES 1APR, 2 APR2, 1 COM1, 1 HE et THE et son association «  projet de développement de mutuelle de santé au Burkina Faso ».

ET, le jeudi 17 novembre 2011, la salle POLY 2 du lycée Joliot Curie de OIGNIES est devenue un lieu de culture et d’échanges internationaux. Grâce à l’association LAAFI BALA MUT’ et dans le cadre de la semaine de la solidarité, le théâtre du Copion, une troupe belge de théâtre-action et des comédiens animateurs burkinabès ont joué pour les élèves de 1APR, 2 APR2, 1 COM1, 1 HE et THE la pièce « La machine à coudre ».

Avant la pièce, Alba IZZO a présenté aux lycéens  le rôle du théâtre action au Burkina Faso et le travail des comédiens animateurs formés à la création collective liée au développement. A ce jour, des spectacles sur des sujets tels que les mutuelles de santé, l’assainissement de l’habitat, l’environnement, l’hygiène alimentaire, le chômage des jeunes, l’accès aux soins de santé ont été diffusés auprès des populations du Nord et du Sud,  les informant sur des pratiques favorisant un bon  développement.

La pièce a été un moment important d’ouverture au monde pour les jeunes d’Oignies, musique, dépaysement, nous avons découvert un pan de la culture du Burkina.

Le débat est vite devenu chaleureux et spontané : conditions des femmes sur les 2 continents, scolarité, impressions personnelles, échanges linguistiques et initiation express au chti et enfin le point d’orgue : un concert improvisé : djembé pour le Burkina et derbouka pour Oignies, Yassine SIKA élève en 1 APR s’est lancé dans une improvisation dansante avec le musicien de la troupe. Un grand moment  pour l’ensemble des élèves du RESEAU Solidarité du LP Joliot Curie d’OIGNIES.

L’histoire

Au Burkina, la tradition dicte le quotidien d'une masse de la population, loi ancestrale.
Une petite fille est excisée, elle est femme et son père lui choisit un mari.
Elle est la quatrième épouse, elle accouche d'une fillette.

Elle veut pour son enfant une autre vie, son mari s'y oppose.
La fillette grandit et suit des cours du soir pour devenir couturière. Elle est douée et ses travaux sont remarqués par une riche marchand, il lui commande deux tenues. Hélas son père décide de la donner en mariage, elle doit abandonner son projet.

La jeune fille se révolte et fuit la maison familiale, son espoir : réaliser les deux tenues, gagner sa vie et son autonomie.

Pour cela, il lui faut une machine à coudre et une machine à coudre, ça coûte cher...

Un spectacle pour s'interroger sur l'excision, le mariage forcé ou arrangé, l'émancipation des femmes, le poids des préjugés et de la tradition.

L’argument

Que ce soit au nord ou au sud, la femme subit, l'égalité des sexes est un objectif  commun mais encore bien lointain.

Les violences faites aux femmes sont universelles, elles ont des formes diverses selon les cultures  mais les résultats sont les mêmes, c'est la femme qui trinque.

Chacune  lutte et si les violences différent, il arrive que des moyens pour les combattre soient identiques.

Mise en scène: Alba Izzo du Théâtre du Copion

Comédiens: Mariam Ouedraogo, Fidele Nassa, Crepin Simporé et Elisabeth Tinbkieta Boukoungou

Porteur de projet : Marie-Catherine GODET.

Cette action s’intègre dans le projet : Un réseau solidaire.

M. Aïtouche