Auxiliaire de vie sociale, un secteur porteur et en pleine expansion

Pour ces quinze stagiaires l'apprentissage du métier d'auxiliaire de vie sociale a débuté lundi au lycée professionnel Joliot-Curie.

Depuis lundi, en partenariat avec le GRETA, le lycée professionnel Joliot-Curie développpe une action visant à former ...

des auxiliaires de vie sociale. Rencontre avec trois des quinze stagiaires. « Des personnes titulaires du DEAVS (diplôme d'état d'auxiliaire de vie sociale) sont très recherchées sur le marché du travail. C'est pourquoi nous avons mis en place cette formation », explique Jean-Pierre Legros du GRETA. Le stage a débuté ce lundi 8 novembre et se terminera le 1er juillet 2011 à raison de 504 heures de cours théoriques au LP Joliot-Curie et 560 heures d'enseignement pratique dans des services d'accompagnement à domicile tels ceux de la CARMI ou dans les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). « Les stagiaires viennent d'horizon divers. Il y a des demandeuses d'emploi mais aussi des personnes qui ont cassé leur contrat de travail pour donner une nouvelle orientation à leur vie professionnelle », indiquent Isabelle Chaveyriat et Jean-Pierre Radzieja, enseignante et chef des travaux au LP.

Manutentionnaire dans une entreprise de Santes, je souhaitais changer de métier pour me rapprocher d'Oignies, où j'habite. Il y a quelques années j'avais effectué des remplacements d'aide à domicile pour l'Union régionale des sociétés de secours minière. Cela m'avait plu. Et puis, aujourd'hui on me donne l'opportunité d'avoir un diplôme », raconte Yamina Ouhalima, une mince brunette de 47 printemps.

Coralie Lebbe, 19 ans de Rouvroy, avoue aimer le contact avec les personnes âgées et prend plaisir à rendre service : « J'ai une revanche à prendre car j'ai mal vécu une mauvaise orientation en seconde ».

Télé vendeuse à mi-temps, Nadia Aït Belaid, 30 ans de Lens, a souhaité donner une orientation à sa vie professionnelle à la suite d'une expérience personnelle : « Je me suis occupée de ma mère malade jusqu'à son décès en 2009. Cette situation a déclenché en moi l'envie de suivre cette formation ». •